No man’s land, no man’s water : exposition du 15/10 au 4/11 à l’Aubette


Les travaux effectués pendant les cours d'arts plastiques seront exposés à l'Aubette 1928 à partir du 15 octobre (et jusqu'au 5 novembre).  Ouverture du mercredi au samedi de 14h à 18h 

Philippe Queney

        

Dans le cadre des Journées de l’architecture 2020 organisées par la Maison européenne de l’architecture, l’Association Theo Van Doesburg qui œuvre à une présence culturelle néerlandaise à Strasbourg, l’INSA Strasbourg et l’Aubette 1928 s’associent pour présenter :

« No man’s land, no man’s water.
Notre maison rhénane, du Port de Strasbourg à l’Aubette 1928 ».

Cette exposition présente les travaux des étudiant·e·s en 3ème année du double cursus architecte ingénieur à l’INSA Strasbourg.

Le projet d’arts plastiques mené en 2019/2020 s’articulait autour de la question du territoire portuaire

Le territoire du port sud de Strasbourg est un enjeu majeur pour l’Eurométropole. Il a semblé intéressant d’accompagner les recherches universitaires menées par des chercheurs de l’INSA et de l’ENSAS par une approche poétique et poïétique. L’Aubette 1928, cette œuvre d’art total que les étudiant·e·s visitent régulièrement depuis 2008 s’est avérée être une source d’inspiration déterminante. Comme ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises, ici ou au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, ils présentent le fruit de leur création.
Fédérer plusieurs acteurs autour de ce projet et montrer des travaux d’étudiant·e·s au sein même de l’Aubette 1928, est une opportunité de croiser des regards et de faire (re)découvrir ces lieux par un large public.

Présentation des travaux

No man’s land

Carnet de bord
Dans un premier temps, il s’agissait d’arpenter le territoire et d’en témoigner par le dessin. Chaque étudiant·e a choisi un lieu précis et a fait un croquis aux traits tous les 28 pas (Aubette 1928 !) dans son carnet de bord. Ce carnet rassemble 14 croquis accompagnés à chaque fois d’un poème en prose. Des mots clé peuvent aider à trouver des pistes d’approche : confrontation – dialogue – clash – collage – impromptu – juxtaposition – paysage (urbain) – typologie – nature – (l’autre) rive…

Portfolio de monotypes
Après avoir arpenté et dessiné, il fallait collecter brindilles, plantes, petits déchets, parlant de la terre, de la nature et de sa pollution par l’Homme. Les étudiant·e·s ont ensuite, découvert la technique du monotype à partir de leurs collectes. Ainsi 7 estampes ont été réalisées, dont 6 rassemblées dans un portfolio et une présentée dans un cadre d’une couleur de l’Aubette 1928. L’enjeu de ce travail était d’une part la découverte du monotype (empreinte directe permettant un tirage unique) et de l’autre, la conception d’une série d’estampes parlant de métamorphoses, propos en lien direct avec le territoire portuaire susceptible de se transformer dans les années à venir.

No man’s water

Carnet de photos
Lors de la première visite du port en octobre 2019, une question s’est rapidement posée : nous sommes dans le port, mais où est l’eau ? Effectivement, l’accès à l’eau se fait discret et l’idée un peu incongrue ou Dada qui consisterait à amener l’eau dans le port, est apparue. Muni·e d’un seau reprenant une couleur de l’Aubette 1928 et symbolisant la présence (ou l’absence ?) de l’eau, chacun·e a pris 28 photos en noir et blanc dans l’endroit dessiné auparavant, révélant le lieu de son choix. Seul le seau y figure en couleur ! Les photos sont regroupées dans un carnet racontant, d’une image à l’autre, une histoire de ce territoire.

Performance : le 15 octobre 2020

« À la recherche de l’eau », un film réalisé par un des étudiants, Sâm Afchar, sera projeté le soir de l’inauguration. Partis du constat que l’accès à l’eau reste un mirage, nous avons décidé d’amener l’eau dans le port. Puisant l’eau dans l’un des rares bassins accessibles, nous l’avons fait passer d’une personne à l’autre, d’un seau à l’autre, et l’avons jeté en l’air…
Ce film sera projeté et accompagné d’autres interventions absurdes et saugrenues en live et en couleur lors de la performance à l’Aubette 1928 le 15 octobre 2020.

Anke Vrijs

Anke Vrijs,

artiste, enseignante à l’INSA Strasbourg et présidente de l’Association Theo van Doesburg

 


À lire également sur le blog architecture,  la série d’articles sur le projet : 

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